- - Mixité et égalité professionnelles par M. Brugidou, Secrétaire Nationale CFE-CGC
- - Comprendre et exploiter son bulletin de salaire
Constantin Schiniotakis
Prises de position des salariés de l'encadrement du secteur de Nanterre; commentaires et réactions à l'actualité
Son intervention, par son éloquence et sa connaissance du sujet, a séduit le public visiblement captivé par ses propos.
La séance de questions/réponses a permis à tous les participants d'acquérir de nombreuses connaissances, approfondir le sujet , apprendre les étapes à franchir pour arriver au niveau du « label » ministériel, ainsi que toute une multitude de renseignements et d'astuces pour atteindre par étapes successives l'objectif d'égalité souhaité.
Les droits des femmes ne furent pas les seuls abordés, ceux des hommes également ainsi que, dans le cadre de la mixité et l'égalité professionnelle, ceux deux familles mono-parentales et des couples homosexuels.
En plus de l'état des lieux, la position de la CFE-CGC et ses propositions, furent présentés, analysés et débattues, pour chacun des cas évoqués.
L'intérêt manifesté par le public a été tel que la séance a duré plus que prévu et qu'elle eut des prolongations même après, lors du dîner dans un restaurant du centre ville de Nanterre.
Nous tenons à remercier le public présent pour l'intérêt qu'il a exprimé, pour la franchise et l'esprit de ses questions et pour la qualité du débat engagé.
Enfin nous remercions la mairie de Nanterre pour la mise à disposition de la salle de l'Agora et le personnel de l'AGORA pour sa patience devant la durée des débats
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Voici la réponse de la CFE-CGC à la demande d’avis du président de la république sur le partage de la valeur ajoutée, dans laquelle Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, demande notamment :
Vous trouverez sur ce lien la réponse complète de la CFE-CGC :
La négociation conclue le 23 mars 2009 préserve pour 2009 et 2010 le dispositif AGFF indispensable pour un départ à la retraite à 60 ans sans abattement à l'AGIRC et à l'ARRCO.
La partie complémentaire représente aujourd’hui 60 % de la retraite totale d’un salarié de l’encadrement dont 40 % au titre de l’Agirc et 20% au titre de l’Arrco. Ces chiffres illustrent les enjeux de la négociation qui se déroule actuellement et particulièrement celui du niveau des pensions.
Or le rendement des régimes Agirc/Arrco a diminué de près de la moitié depuis 1993.
La CFE-CGC ne peut plus accepter cette évolution et refuse toute nouvelle baisse de rendement. Elle juge même indispensable de relever le niveau des retraites.
Dans ces conditions, seuls deux leviers demeurent disponibles : le taux et la durée de cotisation.
Le Medef est susceptible d’écarter une posture de blocage sur les hausses de cotisations à condition que les négociateurs acceptent de repousser l’âge de départ à la retraite.
De toute évidence, une dynamique d’effort est nécessaire pour permettre aux régimes de répondre au défi démographique.
L’encadrement accepte cette logique d’effort, afin de préserver un niveau convenable de retraite par répartition. Nous revendiquons donc une hausse des cotisations et il nous paraît tout à fait envisageable de parler d’âge de départ plutôt que de durée de cotisation. En effet, les jeunes entrant tardivement sur le marché du travail du fait de l’allongement de la durée des études, ils seront amenés à poursuivre leur vie professionnelle au delà de 60 ans. Cette période d’étude doit d’ailleurs être analysée comme un investissement pour l’avenir et pour la création de richesse nationale au même titre que l’apprentissage qui conduit à une entrée précoce sur le marché du travail.
Nous identifions par ailleurs un certain nombre de dangers susceptibles de menacer encore davantage le rendement de la retraite complémentaire des salariés de l’encadrement :
- Le Medef veut réviser les paramètres familiaux relatifs à l’Agirc dans le sens d’une moindre prise en compte des situations familiales en les alignant sur l’Arrco. Il s’en suivrait une nouvelle baisse de rendement !
- L’encadrement, dont les salaires augmentent moins vite que le plafond de la sécurité sociale éprouve de plus en plus de difficulté à se constituer une retraite correcte à l’Agirc.
La CFE-CGC défend la hiérarchie des salaires, facteur d’ascenseur social et de dynamisme économique, ce qui permet d’ailleurs de financer les solidarités. Mais, elle défend également la hiérarchie des pensions de retraites en lien avec les cotisations versées et donc le salaire. C’est pourquoi, nous revendiquons de pouvoir cotiser à l’Agirc dès le 1er euro de salaire et négocier ainsi une marge de manœuvre pour l’encadrement sur les niveaux et durée de cotisations.
Danièle Karniewicz
Pôle protection sociale CFE-CGC
Dans cette logique, les services de santé au travail sont chargés de la mise en œuvre des moyens nécessaires à l’équipe pluridisciplinaire de santé pour remplir ces missions.
Pour la CFE-CGC, la tentative de transfert des missions du médecin du travail vers le directeur des services de santé au travail est de nature à brider l’action des professionnels de santé et de prévention et à menacer leur indépendance vis-à-vis des employeurs.
En effet, le directeur rend compte au conseil d’administration piloté aux deux tiers par les représentants des employeurs !
La CFE-CGC propose une nouvelle gouvernance. Elle privilégie la gestion paritaire avec alternance de la présidence entre les employeurs et les salariés comme solution pour clarifier les opérations de gestion. Il est en effet essentiel d’avoir une lisibilité sur l’utilisation des fonds dédiés à la médecine du travail. Ce n’est absolument pas le cas aujourd’hui puisque les services de santé au travail organisés en associations effectuent des opérations lucratives dans une opacité totale.
Si les partenaires sociaux ne peuvent pas piloter ces services par le biais d’une gouvernance paritaire, l’ouverture du débat sur l’opportunité d’organiser la collecte des fonds par l’Urssaf sera inévitable, et ce même si les employeurs s’y opposent.
Merci d'avance de votre présence,
Pour les nouveaux :
RER A : Nanterre-Préfecture
Bus : 160, 358 et la Navette de chez ATOS
Les chiffres du chômage traduisent la gravité et la profondeur de la crise qui touche la France, comme la plupart des ses voisins européens, tandis que les perspectives restent sombres en la matière.
Beaucoup a déjà été fait : révision des modes de traitement et de financement du chômage ; remodelage des systèmes de formation, baisse de charges pesant sur les entreprises, nouveaux moyens pour un Pôle emploi restructuré… Hélas ! le délai de mise en œuvre de ces changements n’aura pas d’effets immédiats sur la détresse de tous ceux qui sont touchés par la perte de leur emploi.
Pour la CFE-CGC, tous ces efforts doivent être accentués en faveur de la relance économique. C’est de cette relance que découlera la reprise de l’emploi, et non pas seulement de telle ou telle aide ponctuelle…
Le principe de la baisse des charges appliqué aux entreprises n’aura d’efficacité réelle que s’il est accompagné de contreparties en termes d’emplois. Un bon moyen de l’appliquer serait, enfin, d’introduire la Cotisation sociale sur la consommation dont le mécanisme répond parfaitement à ce souci d’allégement des coûts tout en permettant le développement de l’emploi.
Enfin, la CFE-CGC demande, tant au gouvernement qu’au patronat, d’orienter plus résolument leurs stratégies en faveur des métiers émergents et porteurs d’avenir : le développement durable, les nouvelles énergies, l’économie responsable… Elle ne perd pas de vue la nécessité de conserver et de développer une industrie forte, ce qui ne doit pas empêcher l’investissement dans de nouvelles filières porteuses d’emplois comme les services à la personne.
La lutte contre le chômage est la conjonction d’un ensemble de volontés politique, patronale et sociale aujourd’hui dissociées : Toutes ces parties prenantes doivent se retrouver pour un combat commun : la relance de l’emploi !
Pour la CFE-CGC, le gouvernement a manifestement pris conscience de l'ampleur de la crise que nous traversons. Pour autant, il n'a pas changé ses grandes orientations.
Sans mésestimer la portée des mesures sociales annoncées pour calmer « la douleur », l'essentiel concerne un avenir plus ou moins proche au gré des négociations qui vont devoir s'enclencher.Qu'il s'agisse des problèmes de gouvernance dans les entreprises où les représentants du personnels sont présents, ou encore du partage de la valeur ajoutée et des profits dégagés, les chantiers seront ouverts mais les chemins tortueux
S'agissant du dialogue social, la CFE-CGC a insisté sur le millier d'entreprises françaises où n'existe aucune représentation.À propos du pouvoir d'achat, tout en se félicitant de voir les plus défavorisés de nos compatriotes quelque peu soulagés par les mesures ponctuelles annoncées, la CFE-CGC a fait inscrire au calendrier social l'examen du concept de revenu net disponible considérant la paupérisation croissante des classes moyennes.
Au-delà, c'est en intersyndicale, le lundi 23 février 2009 que nous analyserons le ressenti de chacun et déterminerons la suite à donner en confirmant éventuellement la manifestation du 19 mars 2009
Service communication CFE-CGC
Les trois enjeux jugés tout à fait prioritaires par au moins 2 cadres
sur 3 sont :
La première réunion a permis d'établir le cadrage de la négociation, les différentes demandes de chiffrage et le calendrier des trois prochaines réunions qui s'étalent jusqu'au 23 mars 2009.
L'objectif de ces négociations est de parvenir à un accord avant le 1er avril 2009 afin que les nouveaux paramètres des régimes complémentaires puissent être intégrés à cette date-là
"informatiquement" dans les entreprises et les institutions.
Le déjeuner des militants CFE-CGC du secteur de Nanterre, aura lieu
ce lundi 16 février 2009
à partir de 12H30
au restaurant turc "ISTANBUL"
qui se situe à la sortie du RER A Nanterre-Préfecture
RER A: Nanterre-Préfecture
Bus 358 et 160 ainsi que la navette de chez ATOS
La mobilisation du 29 janvier 2009 a connu un succès incontestable dans toute la France : des millions de salariés du privé et du public, parmi lesquels de nombreux jeunes, des demandeurs d’emplois, des retraités ont manifesté, fait grève, soutenu le mouvement.
L’ampleur de ces manifestations confirme leurs inquiétudes et leur exaspération face aux injustices sociales. Ils exigent d’autres réponses à une crise dont ils ne sont pas responsables.
Il est urgent que le Gouvernement d’une part, le patronat et les employeurs d’autre part, assument leurs responsabilités, répondent aux demandes formulées dans la déclaration intersyndicale du 5 janvier 2009 et reçoivent les organisations syndicales.
Les organisations syndicales décident de maintenir leurs rencontres afin de prendre toutes les décisions et initiatives, notamment en matière d’actions et de mobilisations.
Elles appellent les salariés et leurs organisations à rester mobilisés et à s’appuyer sur la force de la journée du 29 janvier pour obtenir partout des négociations sur les revendications.
La puissance du mouvement conduit le Président de la République à s’exprimer jeudi. Les organisations syndicales en attendent des réponses aux revendications par l’annonce de mesures concrètes et immédiates et par l’ouverture de discussions avec elles. Elles se réuniront le 9 février 2009 pour en apprécier la portée et en tirer les conséquences.
Paris le 2 février 2009.
28 janvier 2009
Les négociations Agirc / Arrco du 27 janvier 2009 : pas d'impact immédiat pour les départs en 2009 mais tout reste à négocier pour les départs ultérieurs
Les négociations relatives à l'avenir de l'Agirc et de l'Arrco ont débuté le 27 janvier 2009.
La première réunion a permis d'établir le cadrage de la négociation, les différentes demandes de chiffrage et le calendrier des trois prochaines réunions qui s'étalent jusqu'au 23 mars 2009.
L'objectif de ces négociations est de parvenir à un accord avant le 1er avril 2009 afin que les nouveaux paramètres des régimes complémentaires puissent être intégrés à cette date-là « informatiquement » dans les entreprises et les institutions.
Au cours de cette rencontre, les services de l'Agirc et de l'Arrco ont présenté aux partenaires sociaux les nouvelles projections sur la situation financière des deux régimes de retraites complémentaires, intégrant les effets de la crise économique. Selon ces projections, ces deux régimes seront globalement en déficit dès 2009, soit cinq à six ans plus tôt que prévu. Cela s'explique notamment par la hausse prévisible du taux de chômage qui a pour conséquence directe d'amoindrir les ressources des régimes de retraites complémentaires, les cotisations étant assises sur la masse salariale. Toutefois, ces résultats sont à tempérer dans la mesure où ils n'intègrent pas le produit des réserves. Il convient néanmoins, pour assurer la pérennité de nos régimes de retraites complémentaires et assurer un niveau de retraite décent, de réaliser des efforts.
Dans le cadre de ce rendez-vous la CFE-CGC a rappelé que les partenaires sociaux n'étaient pas que des gestionnaires des régimes Agirc et Arrco, mais qu'ils avaient également une responsabilité sociale, vis-à-vis des salariés et des retraités du privé, à exercer dans le cadre du paritarisme. C'est pourquoi l'encadrement accepte de faire des efforts sur les paramètres relatifs à la durée et au niveau de cotisations mais à l'unique condition que soit apportée la garantie collective que la baisse du rendement est stoppée et même qu'une inversion de tendance est possible sur le moyen terme.
D'autre part, pour la CFE-CGC, il est vital d'impulser aux cours de ces négociations de réelles perspectives sur les vingt prochaines années afin d'éviter les effets anxiogènes des différents points d'étapes à venir et ainsi de restaurer la confiance des salariés et particulièrement des jeunes générations dans leur régimes de retraites complémentaires Agirc -Arrco.
Après avoir rappelé le principe selon lequel l'âge de 65 ans constituait l'âge pivot auquel la retraite devait être servie à taux plein dans les régimes Agirc /Arrco, la CFE-CGC a réaffirmé son attachement au dispositif de l'AGFF qui permet de répondre à une obligation morale et sociale de liquider sans abattement sa retraite complémentaire à taux plein dès lors que la retraite du régime général a été liquidée à taux plein. Pour la CFE-CGC, la crise que la France traverse actuellement ne doit pas servir de prétexte à une révision sur le moins disant, mais au contraire être l'occasion d'aboutir à une meilleure solution sociale en matière de retraite complémentaire. Une des pistes à explorer pour l'encadrement afin d'atteindre cet objectif revient à instaurer un régime Agirc au premier euro qui constitue la meilleure garantie pour les classes moyennes.
Cette rencontre a marqué un consensus y compris du patronat sur le fait que les négociations ne devaient pas avoir d'incidence sur les conditions de départ en retraite en 2009. Autrement dit, les employeurs ne souhaitent pas remettre en cause à court terme la retraite complémentaire à taux plein dès 60 ans. Toutefois, les organisations patronales visent pour l'essentiel le relèvement progressif de l'âge de la retraite d'un trimestre par an, tout en admettant que ces négociations ne percutent pas les conditions des prochains départs en retraite de 2009.
J'ai l'honneur de vous proposer comme date de réunion le
LUNDI 16 février 2009
à 12H30
chez le restaurant turc "ISTANBUL" qui se trouve devant la sortie du
RER A : Nanterre Préfecture.
Je vous remercie tous de votre intérêt et, d'avance, de votre présence.
Cordialement,
Constantin Schiniotakis
PS: Pour les nouveaux : le prix d'un repas est entre 8 et 10 euros en
moyenne
Paris le 20 janvier 2009.
Le comité directeur de la CFE-CGC, réuni ce jour, a examiné l’ensemble des textes d’accord ayant été soumis à la négociation des partenaires sociaux ces derniers mois.
Considérant l’interaction des différents dossiers qui conditionnent l’avenir des salariés et des chômeurs, il a pris les décisions suivantes :
Afin de bien marquer son opposition à ce texte, la CFE-CGC fera valoir aussi son droit d’opposition.
Santé au travail
La CFE-CGC entendue
La CFE-CGC se réjouit que la création "d’un relevé des expositions professionnelles" du travailleur ait été retenue par la Commission des Affaires économiques du Sénat dans le cadre du Grenelle de l’environnement.
La CFE-CGC demandait depuis longtemps la mise en place d’un « curriculum laboris » afin d’améliorer les conditions de travail du salarié et leur suivi. Elle a eu l’occasion de rappeler sa proposition dans le cadre de sa participation aux commissions de suivi du Grenelle de l’environnement.
S’intéresser à la réduction, puis l’interdiction de substances dangereuses pour la nature et l’environnement s’avère indispensable. Mais replacer les risques pour la santé des travailleurs au contact de ces substances au centre des réflexions était bien l’objectif visé. La défense de l’environnement est une nécessité ; celle de la santé des femmes et des hommes au travail est une priorité !
Un premier pas indispensable est donc franchi. Il faudra petit à petit généraliser la démarche à tous les travailleurs. La CFE-CGC se considère partie prenante de ces avancées et restera attentive à leur poursuite.
CFE-CGC, CGT, CFDT, CFTC, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA
Un appel à manifester le 29 janvier est engagé.
Un préavis de grève a été déposé par la CFE-CGC au niveau national.
Nous vous demandons de vous raccrocher aux revendications suivantes :
Cette manifestation doit être massive afin de démontrer aux acteurs économiques et politiques notre volonté d'être écoutés et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.
La CFE-CGC doit être présente, massivement dans chaque région, c'est un impératif.
Au-delà de cette journée, au niveau national, les organisations syndicales se rencontreront à nouveau.