mercredi 23 décembre 2009

Chères et chers collègues,

L’année 2009 qui se termine fut une année éprouvante pour beaucoup d’entre nous. Crise financière, crise économique annoncée,  négociations sur le système de retraites,  sans parler de la dégradation du climat social ainsi que des effets de la loi du 20 août 2008.

Force est de constater que la présence syndicale fut la seule source d’espoir pour la majorité de nos concitoyens.  Des sujets mis en avant  par la CFE-CGC (stress au travail, égalité et mixité professionnelle, lutte contre les discriminations, travail des seniors) furent portés sous les feux des projecteurs d’une actualité malheureusement souvent dramatique.

La CFE-CGC grâce au travail déjà accompli a pu présenter chaque fois que nécessaire des propositions concrètes solides et bien argumentées.  Grâce à cela, l’image du syndicalisme en général et celle de la CFE-CGC en particulier, se trouvent renforcées  auprès de l’opinion publique.

En ce qui concerne l'activité de la CFE-CGC sur le périmètre de Nanterre d'une part il convient de féliciter les sections syndicales qui ont su se prouver représentatives au sein de leurs entreprises, voir en progression par rapport à des resultats antérieurs (AXA, SFR, etc.) ainsi que celles qui ont su négocier des tournants de l'histoire de leur entreprise comme EDS achetée par HP,  SEGULA, etc.
D'autre part,  cette année nous avons pu organiser une série de conférences à l'attention d'un public plus large. Une série de conférences fut organisée dans l'espace AGORA de la Mairie de Nanterre:
  • - Mixité et égalité professionnelles par M. Brugidou, Secrétaire Nationale CFE-CGC
  • - Comprendre et exploiter son bulletin de salaire

Chères et chers collègues et amis, à l’approche des fêtes de fin d’année de présenter ses vœux.  veuillez me permettre de vous présenter mes meilleurs vœux  pour une fin d’année pleine de paix, de santé et de bien être.

Bonnes Fêtes
de fin d’Année
2009

Cordialement,

Constantin Schiniotakis

jeudi 15 octobre 2009

Mixité et égalité professionnelles :Les droits des femmes en entreprise.

Nous remercions Marie-Line Brugidou et son équipe de son excellente intervention sur la mixité et l'égalité professionnelles.


Son intervention, par son éloquence et sa connaissance du sujet, a séduit le public visiblement captivé par ses propos.


La séance de questions/réponses a permis à tous les participants d'acquérir de nombreuses connaissances, approfondir le sujet , apprendre les étapes à franchir pour arriver au niveau du « label » ministériel, ainsi que toute une multitude de renseignements et d'astuces pour atteindre par étapes successives l'objectif d'égalité souhaité.



Les droits des femmes ne furent pas les seuls abordés, ceux des hommes également ainsi que, dans le cadre de la mixité et l'égalité professionnelle, ceux deux familles mono-parentales et des couples homosexuels.

En plus de l'état des lieux, la position de la CFE-CGC et ses propositions, furent présentés, analysés et débattues, pour chacun des cas évoqués.


L'intérêt manifesté par le public a été tel que la séance a duré plus que prévu et qu'elle eut des prolongations même après, lors du dîner dans un restaurant du centre ville de Nanterre.

Nous tenons à remercier le public présent pour l'intérêt qu'il a exprimé, pour la franchise et l'esprit de ses questions et pour la qualité du débat engagé.


Enfin nous remercions la mairie de Nanterre pour la mise à disposition de la salle de l'Agora et le personnel de l'AGORA pour sa patience devant la durée des débats


.


dimanche 11 octobre 2009

Mixité et égalité professionnelles: Les droits de la femme en entreprise

A l'approche de la journée de mobilisation sur les droits de la femme, le secteur CFE-CGC de Nanterre organise une conférence à l'intention de tout publique mais surtout des habitants de Nanterre.
Le sujet sera traité par une personne particulièrement compétente pour en parler :

Marie Line Brugidou, la responsable du réseau équilibre de la CFE-CGC.

Mercredi 14 octobre 2009
à 20H00
espace AGORA de la Mairie de Nanterre
RER A: Nanterre-Ville
Bus 159 : Rue des Anciennes Mairies

jeudi 1 octobre 2009

Mobilisation du 7 octobre 2009

Appel unitaire des organisations syndicales d'Île de France
CFDT - CFE-CGC - CGT - FSU - Solidaires - UNSA



Ensemble en Ile-de-France

comme partout dans le monde
pour un travail décent


Face à l’ampleur de la crise, le patronat et le gouvernement n’apportent pas les réponses économiques et sociales à la hauteur des attentes des salariés, notamment en ce qui concerne l’emploi, la formation tout au long de la vie, la lutte contre le chômage et la précarité et la défense des demandeurs d’emploi.

Les mesures prises au cœur de l’été sur le travail du dimanche sont un exemple caricatural des dispositions inefficaces sur le plan de l’emploi, injustes pour les salariés. La véritable raison d’une telle loi a pour but de précariser davantage les salariés et de les fragiliser face au patronat… Des avantages sont accordés aux entreprises sans aucune contrepartie aux salariés et sont coûteux sur le plan fiscal alors que les déficits publics se creusent.

Les grandes mobilisations du premier semestre 2009 ont montré la volonté des salariés, du public et du privé, des retraités, des chômeurs et des étudiants, de ne pas se résigner à payer les conséquences d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

Le 7 octobre devient, à l’initiative de la CSI et relayée par la CES, une date majeure de solidarité et de mobilisation des travailleurs du monde entier. Déjà, l’an dernier des centaines de rassemblements, de manifestations partout dans le monde ont mobilisé des centaines de milliers de travailleurs.

le 7 octobre 2009
de 15h30 à 17h30
rassemblement unitaire


A Paris, devant le MEDEF
55, Avenue Bosquet - 75007 Paris
métro : École Militaire

Ce rassemblement permettra aux salariés franciliens d’apporter leurs témoignages et d’exprimer leurs revendications sur la qualité de vie au travail, le respect, les salaires et aussi leur solidarité avec les salariés des autres pays.

Il doit être une nouvelle occasion de porter ces revendications dans le contexte de crise économique avec les conséquences sociales graves que vivent les franciliens dans leur emploi, leur revenu (salaire, retraites, chômage… ), leur protection sociale.

Les organisations syndicales appellent tous les travailleurs à se réunir en Assemblées Générales, sur le lieu de travail, dans tous les secteurs d’activités, publics et privés, pour élaborer précisément leurs revendications et décider des formes d’actions, sur la base de la plateforme syndicale unitaire du 5 janvier :
  • relance des négociations salariales dans tous les secteurs,
  • augmentation des salaires, du pouvoir d’achat et réduction des inégalités,
  • amélioration d’une protection sociale dans un cadre collectif et solidaire,
  • amélioration des garanties collectives, passant par le retrait de la loi sur le travail du dimanche, l’arrêt des déréglementations du temps de travail et le maintien des 35 heures,
  • maintien dans l’emploi des salariés dans les entreprises confrontées à des mutations économiques et en particulier les secteurs de l’automobile et de la métallurgie durement touchés,
  • des transports en commun de qualité et adaptés aux besoins des salariés et des franciliens,
  • une véritable politique du logement en adéquation avec la vie économique et sociale des territoires en construisant massivement des logements sociaux économiquement accessibles,
  • un service public de qualité avec un égal accès pour tous,
  • gel des suppressions de postes dans la fonction publique

Pour obtenir ces avancées,
La mobilisation doit se poursuivre et encore s’amplifier.
Pour cela rejoignez les organisations syndicales afin de modifier
le rapport des forces dans le sens du progrès social.
et
Participez massivement au rassemblement
du 7 octobre 2009
devant le MEDEF à Paris

vendredi 25 septembre 2009

Fête des associations de Nanterre

La mairie de Nanterre organise comme chaque année sa fête des associations.

Cette fête est associée à des nombreuses festivités, animations et spectacles.

Il y aura des danses (classique, moderne, danses folkloriques de différents pays), un concours de repassage, des démonstrations de divers sports, un parcours cycliste, une exhibition de matchs de catch, des échanges de livres, et beaucoup d'autres activités.

Cet événement à l'intention de tout public, fut organisé dans l'esprit des grandes fêtes populaires.

Il aura lieu ce samedi 26 septembre 2009. Il sera "officiellement" ouvert à partir de 12H00.
Dans la pratique la plupart des exposants sera présent à partir de 10H00.

La CFE-CGC a un stand au sein du pôle 7 "Connaitre et défendre ses droits".

Profitez donc de cette occasion,
VENEZ à la fête et
faites venir vos amis et collègues.


Fête des associations de Nanterre
Le 26 septembre 2009
entre 12H00 et 19H00


Lieu :
Esplanade Charles de Gaule
(entre le RER A: Nanterre-Préfecture et le parc André Malraux)

Transports en commun :
RER A : Nanterre-Préfecture
Bus 358 et 160 : Nanterre-Préfecture

lundi 20 juillet 2009

Partage de la valeur ajoutée: Réponse de la CFE-CGC à N. Sarkozy

Voici la réponse de la CFE-CGC à la demande d’avis du président de la république sur le partage de la valeur ajoutée, dans laquelle Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, demande notamment :

  • la mise en place d'un financement substitutif et complémentaire de la protection sociale dont une part progressivement croissante soit assise, par exemple, sur la consommation ;

  • - dans l'entreprise, l'interdiction de distribution de dividendes s'il n'y a pas simultanément distribution de participation aux bénéfices et/ou de distribution d'intéressement ;

  • - pour les cadres et afin de lutter contre la réduction des écarts de salaires par le bas, le principe d'une rémunération au-dessus du salaire charnière de l'AGIRC ou bien du plafond de la Sécurité sociale ;

  • - l'accroissement de la fiscalité des seuls vrais très hauts revenus ;

  • l'indexation des prix d'exercice des stock-options sur l'indice des cours des valeurs du même secteur d'activité que celui de l'entreprise concernée ;

  • le développement de l'épargne salariale dans les PME avec l'obligation de négociation d'entreprise ou de branche sur les rémunérations qui traite successivement le salaire, l'intéressement, la participation et l'épargne salariale pour tous les salariés de toutes les entreprises.

Vous trouverez sur ce lien la réponse complète de la CFE-CGC :

http://www.cfecgc.org/e_upload/pdf/SARKOZYRAPPORTCOTIS.pdf

mercredi 8 juillet 2009

Hapag Lloyd France: Signature d'un accord de PSE

Les membres de la DUP d'Hapag Lloyd France se sont réunis conformément aux dispositions de l'accord de méthode du 19 mai 2009 signé par la CFDT majoritaire dans le cadre de la procédure d'information / consultation sur un projet de licenciement collectif pour motif économique engagée le 4 mai 2009 conformément aux dispositions des articles L1233-30 et L2323-15 du code du travail.

Au cours de la dernière réunion qui s'est tenue le 7 juillet 2009, les membres de la DUP ont émis un avis défavorable sur le projet de réorganisation de l'entreprise, un avis favorable au PSE et un avis favorable sur la conclusion d'un accord relatif à ce PSE.

La CFDT et la CFE-CGC ont signé l'accord, FO s'est abstenu.

Les principales avancées portent sur :

  • les modifications des contrats de travail des vendeurs dont les agences sont fermées
  • la suppression d'un licenciement suite à contre-proposition
  • les aides et primes au reclassement ainsi que la durée maximale portée à 9 mois
  • la durée de l'antenne emploi portée à 18 mois pour les plus de 50 ans sur propositions de la CFE-CGC
  • l'aide à la création d'entreprise
  • l'aide à la formation
  • l'aide au retour rapide à l'emploi
  • l'aide à la recherche d'emploi
  • l'ATD
  • aide à la mobilité
  • prime de reclassement rapide
  • mutuelle et prévoyance dans les mêmes conditions pendant 9 mois
  • priorité de ré-embauchage pendant 2 ans pour toutes les catégories sur demande de la CFE-CGC
  • préavis porté à 6 mois pour les plus de 50 ans quelque soit la catégorie sur demande de la CFE-CGC
  • ISL distinguée en fonction de l'ancienneté sur demande de la CFE-CGC
  • critères d'ordres des licenciements repartis équitablement en fonction des catégories professionnelles impactées sur proposition de la CFE-CGC
  • départs volontaires
  • départs en retraite

La commission de suivi nommée le jour même sera composée d'un membre de chacune des OS représentatives (CFDT, CFE-CGC et FO)

vendredi 3 juillet 2009

Courbevoie : LENOVO France tente de virer les élus du CE

Courbevoie (92). LENOVO France, filiale française de l'entreprise chinoise LENOVO, anciennement la partie d'IBM qui fabriquait des micro-ordinateurs, essaierait actuellement de licencier les élus de son Comité d'Entreprise.

La procédure est en cours et les entretiens contradictoires seraient déjà commencé auprès de l'Inspection du Travail.

Serait-ce dû à une divergence de vues entre la direction et les élus du CE, comme certains le prétendent ?

Serait-ce une nouvelle façon pour construire le dialogue en entreprise ?

En tout cas, nous esperons que ce n'est pas la façon typique des entreprises chinoises pour négocier sur des points précis.

élections chez SFR : 3 élus au CE, 17 à la DP

Lors des élections professionnelles chez SFR, grâce au vote des salariés la CFE-CGC a eu
  • 3 élus au Comité d'entreprise et
  • 17 à la délégation du personnel
  • a confirmé sa représentativité au sein de SFR.
Un grand bravo à l'équipe de la section syndicale CFE-CGC chez SFR.

Nous ne pouvons que souhaiter bon courage aux malheureux candidats d'autres syndicats comme la CFTC et la CGT-FO.

vendredi 26 juin 2009

540 licenciements chez HP : les syndicats dénoncent un plan injustifié et des délocalisations masquées

Dans la lignée des annonces européennes du groupe, les 540 licenciements chez HP France ne constituent pas une réelle surprise. Mais il trouve sur sa route des organisations syndicales déjà mobilisées par les précédentes restructurations, notamment celle suivant la fusion avec EDS. Les représentants du personnel dénoncent les délocalisations dans les pays à bas coût que masque ce plan social. Et veulent se battre sur l'ampleur de la restructuration et sur les mesures d'accompagnement.

Pour en savoir plus ...

jeudi 25 juin 2009

Arrêt maladie et maintien de salaire

un récent arrêt de jurisprudence (19/05/2009 N° 07-45.692) confirme la position de la FIECI CGC en matière de maladie et de maintien de salaire.
Lorsque le salarié a droit, en cas de maladie, au maintien de sa rémunération nette, cette rémunération s'entend aussi bien de sa partie VARIABLE que de sa partie fixe.
Rappel : lorsqu'un salarié est en arrêt maladie, il a droit au maintien de son salaire sous certaines conditions (article L 1226-1). Lorsque la convention collective applicable est plus favorable, ce sont les dispositions de cette dernière qui s'appliquent. En l'occurrence, l'article 43 de la convention collective des bureaux d'études techniques (dite "SYNTEC") prévoit qu'en cas de maladie, l'ingénieur ou le cadre recevra les sommes nécessaires en sus de ce que verse la sécurité sociale, jusqu'à concurrence de ce qu'aurait perçu, net de toutes charges, l'ingénieur ou cadre s'il avait travaillé, non compris primes et gratifications.
selon cet arrêt, l'article 43 n'exclue pas la prise en compte de la partie variable de la rémunération du salarié, lorsqu'il en perçoit une. L'arrêt de la cour d'appel qui se fondait uniquement sur la partie fixe a ainsi été cassé.
Une remarque : cette garantie conventionnelle est fixée à 3 mois de salaire. Au-delà de 90 jours d'arrêts consécutifs, le relais des garanties est assuré par l'accord prévoyance.

mercredi 1 avril 2009

Manifestation du 1er Mai 2009

CFDT, CFTC, FO, CGT, CFE-CGC,
FSU, SOLIDAIRES, UNSA


L’augmentation du nombre de chômeurs, la baisse significative de la consommation, l’incertitude grandissante sur l’activité des entreprises témoignent de la gravité de la crise qui frappe un nombre croissant de salariés sans que nul ne puisse aujourd’hui en prédire la durée.

Les mobilisations viennent d’obliger le gouvernement à agir sur les stock-options et les rémunérations exceptionnelles des dirigeants d’entreprise lorsque ces dernières ont reçu des aides publiques directes. Sur la question de la redistribution des richesses produites, le décret annoncé bien qu’insuffisant est un début de remise en cause du système actuel. Elle laisse cependant de côté l’essentiel des revendications du 5 janvier 2009 portées par les mobilisations du 29 janvier et du 19 mars 2009.

Gouvernement et patronat doivent rapidement mettre en oeuvre les mesures déjà prises et engager les négociations et les concertations pour répondre à l’ensemble des revendications.
C’est pourquoi, dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars et dans ce contexte exceptionnel, les organisations syndicales s’entendent pour faire du 1er MAI un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat.

Elles appellent leurs organisations locales à rechercher les modalités appropriées pour réussir cette journée de revendication syndicale en tenant compte des situations locales.
Pour préparer le 1er Mai, elles conviennent de faire du mois d’avril un mois de mobilisations ponctué d’initiatives visant à soutenir les actions engagées et à organiser les solidarités.
En fonction des réponses du gouvernement et du patronat, les organisations syndicales débattront lors de leur prochaine rencontre des nouvelles initiatives (grève interprofessionnelle, manifestations, mobilisations un samedi…)

Une prochaine réunion est d’ores et déjà fixée au 27 avril.

Paris, le 30 mars 2009

vendredi 27 mars 2009

Retraites complémentaires : la fuite en avant

La négociation conclue le 23 mars 2009 préserve pour 2009 et 2010 le dispositif AGFF indispensable pour un départ à la retraite à 60 ans sans abattement à l'AGIRC et à l'ARRCO.

Cela est bien le seul point positif du projet d'accord car pour ce qui concerne l'équilibre financier des régimes de retraites complémentaires et le maintien des niveaux de pensions, tout reste à faire !

vendredi 20 mars 2009

L'intersyndicale renforcée

L’ampleur du mouvement de mobilisation du 19 mars est quasiment sans précédent…depuis le CPE. Les salariés du secteur privé en très grand nombre ont rejoint ceux de la fonction publique pour dire leur malaise devant les conséquences de la crise surtout en matière d’emploi et de pouvoir d’achat.

Ce vaste mouvement de protestation induit une responsabilité particulière pour les huit organisations réunies en intersyndicale. Au-delà des sensibilités particulières et de la récupération politique toujours indésirable, la réunion du 20 mars 2009 a maintenu la cohésion intacte, face au mutisme du Premier ministre et aux provocations de Madame Parisot.

Des pistes d’actions nouvelles ont été évoquées, listées et seront définitivement décidées à l’issue de la prochaine intersyndicale du 30 mars prochain après débat dans les différentes instances.

La CFE-CGC, se doit d’être à l’écoute de tous, tout en stigmatisant ses revendications spécifiques et notamment le concept de revenu net disponible.

jeudi 26 février 2009

Négociation sur les retraites complémentaires

La partie complémentaire représente aujourd’hui 60 % de la retraite totale d’un salarié de l’encadrement dont 40 % au titre de l’Agirc et 20% au titre de l’Arrco. Ces chiffres illustrent les enjeux de la négociation qui se déroule actuellement et particulièrement celui du niveau des pensions.

Or le rendement des régimes Agirc/Arrco a diminué de près de la moitié depuis 1993.

La CFE-CGC ne peut plus accepter cette évolution et refuse toute nouvelle baisse de rendement. Elle juge même indispensable de relever le niveau des retraites.

Dans ces conditions, seuls deux leviers demeurent disponibles : le taux et la durée de cotisation.

Le Medef est susceptible d’écarter une posture de blocage sur les hausses de cotisations à condition que les négociateurs acceptent de repousser l’âge de départ à la retraite.

De toute évidence, une dynamique d’effort est nécessaire pour permettre aux régimes de répondre au défi démographique.

L’encadrement accepte cette logique d’effort, afin de préserver un niveau convenable de retraite par répartition. Nous revendiquons donc une hausse des cotisations et il nous paraît tout à fait envisageable de parler d’âge de départ plutôt que de durée de cotisation. En effet, les jeunes entrant tardivement sur le marché du travail du fait de l’allongement de la durée des études, ils seront amenés à poursuivre leur vie professionnelle au delà de 60 ans. Cette période d’étude doit d’ailleurs être analysée comme un investissement pour l’avenir et pour la création de richesse nationale au même titre que l’apprentissage qui conduit à une entrée précoce sur le marché du travail.

Nous identifions par ailleurs un certain nombre de dangers susceptibles de menacer encore davantage le rendement de la retraite complémentaire des salariés de l’encadrement :

- Le Medef veut réviser les paramètres familiaux relatifs à l’Agirc dans le sens d’une moindre prise en compte des situations familiales en les alignant sur l’Arrco. Il s’en suivrait une nouvelle baisse de rendement !

- L’encadrement, dont les salaires augmentent moins vite que le plafond de la sécurité sociale éprouve de plus en plus de difficulté à se constituer une retraite correcte à l’Agirc.

La CFE-CGC défend la hiérarchie des salaires, facteur d’ascenseur social et de dynamisme économique, ce qui permet d’ailleurs de financer les solidarités. Mais, elle défend également la hiérarchie des pensions de retraites en lien avec les cotisations versées et donc le salaire. C’est pourquoi, nous revendiquons de pouvoir cotiser à l’Agirc dès le 1er euro de salaire et négocier ainsi une marge de manœuvre pour l’encadrement sur les niveaux et durée de cotisations.

Danièle Karniewicz

Pôle protection sociale CFE-CGC

Négociation sur la médecine du travail

La loi confère aux médecins du travail des missions de protection des salariés contre les risques d’altération de leur santé liés au travail. Elle leur assure également toute indépendance dans l’exercice de leurs missions.

Dans cette logique, les services de santé au travail sont chargés de la mise en œuvre des moyens nécessaires à l’équipe pluridisciplinaire de santé pour remplir ces missions.

Pour la CFE-CGC, la tentative de transfert des missions du médecin du travail vers le directeur des services de santé au travail est de nature à brider l’action des professionnels de santé et de prévention et à menacer leur indépendance vis-à-vis des employeurs.

En effet, le directeur rend compte au conseil d’administration piloté aux deux tiers par les représentants des employeurs !

La CFE-CGC propose une nouvelle gouvernance. Elle privilégie la gestion paritaire avec alternance de la présidence entre les employeurs et les salariés comme solution pour clarifier les opérations de gestion. Il est en effet essentiel d’avoir une lisibilité sur l’utilisation des fonds dédiés à la médecine du travail. Ce n’est absolument pas le cas aujourd’hui puisque les services de santé au travail organisés en associations effectuent des opérations lucratives dans une opacité totale.

Si les partenaires sociaux ne peuvent pas piloter ces services par le biais d’une gouvernance paritaire, l’ouverture du débat sur l’opportunité d’organiser la collecte des fonds par l’Urssaf sera inévitable, et ce même si les employeurs s’y opposent.

[CFE-CGC Nanterre] Déjeuner des militants le 23 mars 2009

Conformément à vos disponibilités, le prochain déjeuner des militants de Nanterre

aura lieu le 23 mars 2009,vers 12H30,
chez le restaurant turc "ISTANBUL".

Merci d'avance de votre présence,

Pour les nouveaux :
RER A : Nanterre-Préfecture
Bus : 160, 358 et la Navette de chez ATOS


Lutter contre le chômage : des volontés à rassembler

Les chiffres du chômage traduisent la gravité et la profondeur de la crise qui touche la France, comme la plupart des ses voisins européens, tandis que les perspectives restent sombres en la matière.

Beaucoup a déjà été fait : révision des modes de traitement et de financement du chômage ; remodelage des systèmes de formation, baisse de charges pesant sur les entreprises, nouveaux moyens pour un Pôle emploi restructuré… Hélas ! le délai de mise en œuvre de ces changements n’aura pas d’effets immédiats sur la détresse de tous ceux qui sont touchés par la perte de leur emploi.

Pour la CFE-CGC, tous ces efforts doivent être accentués en faveur de la relance économique. C’est de cette relance que découlera la reprise de l’emploi, et non pas seulement de telle ou telle aide ponctuelle…

Le principe de la baisse des charges appliqué aux entreprises n’aura d’efficacité réelle que s’il est accompagné de contreparties en termes d’emplois. Un bon moyen de l’appliquer serait, enfin, d’introduire la Cotisation sociale sur la consommation dont le mécanisme répond parfaitement à ce souci d’allégement des coûts tout en permettant le développement de l’emploi.

Enfin, la CFE-CGC demande, tant au gouvernement qu’au patronat, d’orienter plus résolument leurs stratégies en faveur des métiers émergents et porteurs d’avenir : le développement durable, les nouvelles énergies, l’économie responsable… Elle ne perd pas de vue la nécessité de conserver et de développer une industrie forte, ce qui ne doit pas empêcher l’investissement dans de nouvelles filières porteuses d’emplois comme les services à la personne.

La lutte contre le chômage est la conjonction d’un ensemble de volontés politique, patronale et sociale aujourd’hui dissociées : Toutes ces parties prenantes doivent se retrouver pour un combat commun : la relance de l’emploi !

mardi 24 février 2009

La fièvre persiste

Des mesures sociales indéniables ont été annoncées par le président de la République, sous la poussée de la protestation du 29 janvier dernier.

Mais quelques compresses apaisantes, fussent-elles en faveur des plus atteints, ne suffiront pas à abaisser la fièvre, notamment dans toute une frange de la population exclue des plans ciblés de relance : les catégories moyennes dont fait partie l’encadrement sont, tout autant que d’autres, sous la menace du chômage. De plus, celles-ci n’ont, pour l’instant, aucune perspective de voir leur revenu net disponible inverser leur courbe descendante, alors qu’elles constituent la plus grande part des « forces vives de la nation » que le président de la République souhaite remotiver…

Ce ne sont pas toujours les mêmes qui doivent pousser à la roue d’un pays embourbé dans la crise. La CFE-CGC ne manquera pas de le faire savoir dans les diverses concertations annoncées (gouvernance, partage des profits générés par les entreprises…) mais pour lesquelles le MEDEF, très dogmatique, ne semble pas vouloir particulièrement s’impliquer.

L’ensemble de ces réflexions conduisent la CFE-CGC à s’engager résolument dans le mouvement de protestation programmé le 19 mars prochain.



Le service communication CFE-CGC

Appel à la mobilisation pour le 19 mars 2009

Communiqué commun des organisations syndicales
CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

La forte mobilisation du 29 janvier a conduit le président de la République à annoncer à l’occasion de la rencontre avec les partenaires sociaux, le 18 février, une légère inflexion sociale à son plan de relance. En réponse à une partie des revendications avancées par les organisations syndicales, des mesures sont annoncées, des processus de concertation sont proposés sur le partage de la valeur ajoutée et des profits, un fonds d’investissement social est programmé.

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA considèrent que les mesures sont trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale. Par ailleurs le Président a refusé catégoriquement d’augmenter le Smic, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires… A cela s’ajoutent l’attitude dogmatique du patronat et son refus d’assumer ses responsabilités.

La crise nécessite des réponses d’une toute autre portée. Les effets de la crise économique et financière s’accentuent et accroissent les inquiétudes des salariés. La recrudescence des suppressions d’emploi, d’utilisation du chômage partiel, contribuent à amplifier la récession et pèsent lourd sur le pouvoir d’achat qui se dégrade.

Tout ceci conduit les organisations syndicales à poursuivre la mobilisation. Elles appellent à poursuivre les actions engagées dans les secteurs professionnels. Elles confirment la journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays.

En prolongement de leur déclaration commune du 5 janvier 2009, elles appellent leurs syndicats et les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, à faire entendre au gouvernement comme aux responsables patronaux et employeurs leurs revendications :

  • défendre l’emploi privé et public,
  • lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales,
  • exiger des politiques de rémunération qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités,
  • défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale, des services publics de qualité
Elles expriment leur solidarité et leur soutien aux salariés des DOM et à leurs organisations syndicales et appellent gouvernement et patronat à répondre positivement aux revendications posées.

Elles conviennent de se réunir à nouveau le 20 mars 2009 à 8h00.

Paris, le 23 février 2009

jeudi 19 février 2009

Des chemins tortueux (réunion sociale du 18 février)


Pour la CFE-CGC, le gouvernement a manifestement pris conscience de l'ampleur de la crise que nous traversons. Pour autant, il n'a pas changé ses grandes orientations.

Sans mésestimer la portée des mesures sociales annoncées pour calmer « la douleur », l'essentiel concerne un avenir plus ou moins proche au gré des négociations qui vont devoir s'enclencher.

Qu'il s'agisse des problèmes de gouvernance dans les entreprises où les représentants du personnels sont présents, ou encore du partage de la valeur ajoutée et des profits dégagés, les chantiers seront ouverts mais les chemins tortueux

S'agissant du dialogue social, la CFE-CGC a insisté sur le millier d'entreprises françaises où n'existe aucune représentation.

À propos du pouvoir d'achat, tout en se félicitant de voir les plus défavorisés de nos compatriotes quelque peu soulagés par les mesures ponctuelles annoncées, la CFE-CGC a fait inscrire au calendrier social l'examen du concept de revenu net disponible considérant la paupérisation croissante des classes moyennes.

Au-delà, c'est en intersyndicale, le lundi 23 février 2009 que nous analyserons le ressenti de chacun et déterminerons la suite à donner en confirmant éventuellement la manifestation du 19 mars 2009


Service communication CFE-CGC


vendredi 13 février 2009

Baromètre Cadres

En janvier 2009, les cadres ont affiché un réel pessimisme concernant l'évolution de la situation économique du pays (82 %) et de sa situation sociale (85 %), soit une augmentation de respectivement 12 et 7 points par rapport à la vague de novembre 2007.

Les trois enjeux jugés tout à fait prioritaires par au moins 2 cadres
sur 3 sont :

  • l'emploi,
  • la protection sociale et
  • l'évolution des salaires et du pouvoir d'achat.


Négociations Agirc Arrco

Les négociations relatives à l'avenir de l'Agirc et de l'Arrco ont débuté le 27 janvier 2009.

La première réunion a permis d'établir le cadrage de la négociation, les différentes demandes de chiffrage et le calendrier des trois prochaines réunions qui s'étalent jusqu'au 23 mars 2009.

L'objectif de ces négociations est de parvenir à un accord avant le 1er avril 2009 afin que les nouveaux paramètres des régimes complémentaires puissent être intégrés à cette date-là
"informatiquement" dans les entreprises et les institutions.


jeudi 12 février 2009

[CFE-CGC Nanterre] Lundi 16 février déjeuner des militants CFE-CGC du secteur de Nanterre

Un petit rappel à tous :

Le déjeuner des militants CFE-CGC du secteur de Nanterre, aura lieu

ce lundi 16 février 2009
à partir de 12H30
au restaurant turc "ISTANBUL"
qui se situe à la sortie du RER A Nanterre-Préfecture

RER A: Nanterre-Préfecture
Bus 358 et 160 ainsi que la navette de chez ATOS

mardi 3 février 2009

Communiqué suite à la manifestation du 29 janvier 2009



Communiqué commun des organisations syndicales
CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA


La mobilisation du 29 janvier 2009 a connu un succès incontestable dans toute la France : des millions de salariés du privé et du public, parmi lesquels de nombreux jeunes, des demandeurs d’emplois, des retraités ont manifesté, fait grève, soutenu le mouvement.

L’ampleur de ces manifestations confirme leurs inquiétudes et leur exaspération face aux injustices sociales. Ils exigent d’autres réponses à une crise dont ils ne sont pas responsables.

Il est urgent que le Gouvernement d’une part, le patronat et les employeurs d’autre part, assument leurs responsabilités, répondent aux demandes formulées dans la déclaration intersyndicale du 5 janvier 2009 et reçoivent les organisations syndicales.

Les organisations syndicales décident de maintenir leurs rencontres afin de prendre toutes les décisions et initiatives, notamment en matière d’actions et de mobilisations.


Elles appellent les salariés et leurs organisations à rester mobilisés et à s’appuyer sur la force de la journée du 29 janvier pour obtenir partout des négociations sur les revendications.

La puissance du mouvement conduit le Président de la République à s’exprimer jeudi. Les organisations syndicales en attendent des réponses aux revendications par l’annonce de mesures concrètes et immédiates et par l’ouverture de discussions avec elles. Elles se réuniront le 9 février 2009 pour en apprécier la portée et en tirer les conséquences.

Paris le 2 février 2009.

vendredi 30 janvier 2009

[CFE-CGC Nanterre] APELS pour un logement décent

L'Association pour la Promotion et l'Étude du Logement des Salariés (APELS) - regroupant les confédérations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, CGT-FO, signataires du Protocole National Interprofessionnel avec le MEDEF et la CGPME et rejoints par ADVOCACY FRANCE, FSU, JOC, SOLIDAIRES, L'UNHAJ - ont adressé une lettre ouverte à l'ensemble des députés en raison du projet de loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion actuellement en débat dans l'hémicycle.

[CFE-CGC Nanterre] Information confédérale (AGIRC/ARRCO)

Bonjour à tous,
nous vous prions de trouver ci-dessous les dernières informations en provenance la CFE-CGC, diffusées par Danièle KARNIEWICZ, secrétaire nationale du pôle protection sociale, à la suite de l'ouverture des négociations sur les retraites complémentaires AGIRC/ARRCO
Nous allons diffuser cette lettre sur notre site, (l'envoi d'une pièce-jointe par yahhogroupes posant souvent des problèmes matériels), vous pourrez la diffuser et/ou l'afficher avec les logos

28 janvier 2009

Flash Information Protection Sociale

Les négociations Agirc / Arrco du 27 janvier 2009 : pas d'impact immédiat pour les départs en 2009 mais tout reste à négocier pour les départs ultérieurs

Les négociations relatives à l'avenir de l'Agirc et de l'Arrco ont débuté le 27 janvier 2009.

La première réunion a permis d'établir le cadrage de la négociation, les différentes demandes de chiffrage et le calendrier des trois prochaines réunions qui s'étalent jusqu'au 23 mars 2009.

L'objectif de ces négociations est de parvenir à un accord avant le 1er avril 2009 afin que les nouveaux paramètres des régimes complémentaires puissent être intégrés à cette date-là « informatiquement » dans les entreprises et les institutions.

Au cours de cette rencontre, les services de l'Agirc et de l'Arrco ont présenté aux partenaires sociaux les nouvelles projections sur la situation financière des deux régimes de retraites complémentaires, intégrant les effets de la crise économique. Selon ces projections, ces deux régimes seront globalement en déficit dès 2009, soit cinq à six ans plus tôt que prévu. Cela s'explique notamment par la hausse prévisible du taux de chômage qui a pour conséquence directe d'amoindrir les ressources des régimes de retraites complémentaires, les cotisations étant assises sur la masse salariale. Toutefois, ces résultats sont à tempérer dans la mesure où ils n'intègrent pas le produit des réserves. Il convient néanmoins, pour assurer la pérennité de nos régimes de retraites complémentaires et assurer un niveau de retraite décent, de réaliser des efforts.

Dans le cadre de ce rendez-vous la CFE-CGC a rappelé que les partenaires sociaux n'étaient pas que des gestionnaires des régimes Agirc et Arrco, mais qu'ils avaient également une responsabilité sociale, vis-à-vis des salariés et des retraités du privé, à exercer dans le cadre du paritarisme. C'est pourquoi l'encadrement accepte de faire des efforts sur les paramètres relatifs à la durée et au niveau de cotisations mais à l'unique condition que soit apportée la garantie collective que la baisse du rendement est stoppée et même qu'une inversion de tendance est possible sur le moyen terme.

D'autre part, pour la CFE-CGC, il est vital d'impulser aux cours de ces négociations de réelles perspectives sur les vingt prochaines années afin d'éviter les effets anxiogènes des différents points d'étapes à venir et ainsi de restaurer la confiance des salariés et particulièrement des jeunes générations dans leur régimes de retraites complémentaires Agirc -Arrco.

Après avoir rappelé le principe selon lequel l'âge de 65 ans constituait l'âge pivot auquel la retraite devait être servie à taux plein dans les régimes Agirc /Arrco, la CFE-CGC a réaffirmé son attachement au dispositif de l'AGFF qui permet de répondre à une obligation morale et sociale de liquider sans abattement sa retraite complémentaire à taux plein dès lors que la retraite du régime général a été liquidée à taux plein. Pour la CFE-CGC, la crise que la France traverse actuellement ne doit pas servir de prétexte à une révision sur le moins disant, mais au contraire être l'occasion d'aboutir à une meilleure solution sociale en matière de retraite complémentaire. Une des pistes à explorer pour l'encadrement afin d'atteindre cet objectif revient à instaurer un régime Agirc au premier euro qui constitue la meilleure garantie pour les classes moyennes.


Cette rencontre a marqué un consensus y compris du patronat sur le fait que les négociations ne devaient pas avoir d'incidence sur les conditions de départ en retraite en 2009. Autrement dit, les employeurs ne souhaitent pas remettre en cause à court terme la retraite complémentaire à taux plein dès 60 ans. Toutefois, les organisations patronales visent pour l'essentiel le relèvement progressif de l'âge de la retraite d'un trimestre par an, tout en admettant que ces négociations ne percutent pas les conditions des prochains départs en retraite de 2009.

Réunion du mois de février 2009

Chères et chers collègues,

J'ai l'honneur de vous proposer comme date de réunion le

LUNDI 16 février 2009
à 12H30
chez le restaurant turc "ISTANBUL" qui se trouve devant la sortie du
RER A : Nanterre Préfecture.

Je vous remercie tous de votre intérêt et, d'avance, de votre présence.

Cordialement,
Constantin Schiniotakis

PS: Pour les nouveaux : le prix d'un repas est entre 8 et 10 euros en
moyenne


mercredi 21 janvier 2009

Position de la CFE-CGC sur les projets d'accords négociés recemment.

Paris le 20 janvier 2009.

Le comité directeur de la CFE-CGC, réuni ce jour, a examiné l’ensemble des textes d’accord ayant été soumis à la négociation des partenaires sociaux ces derniers mois.

Considérant l’interaction des différents dossiers qui conditionnent l’avenir des salariés et des chômeurs, il a pris les décisions suivantes :

Oui, à l’accord de réforme de la formation professionnelle,considérant le gain qu’en retireront les salariés.
Le texte n’étant pas suffisant pour rattraper toutes les carences du système actuel, la CFE-CGC sera particulièrement vigilante à son application, notamment en termes de volume et de qualité.

Oui, à l’accord sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC),
compte tenu des dispositifs favorisant la sécurisation des parcours professionnels.

Oui à la convention de reclassement personnalisée (CRP).

Mais NON au projet d’accord sur l’assurance chômage.
  • Ni le « bâclage » dont ce texte a fait l’objet, dans la nuit du 23 au 24 décembre,

  • Ni ses conditions d’application,

  • Ni la baisse des cotisations qu’il induit alors que le chômage se fait de plus en plus virulent,

  • Ni l’opacité des réponses patronales en matière de financement ne répondent aux attentes d’efficacité, d’équité et de soutien aux chômeurs tel que l’avait exprimé la CFE-CGC.

Afin de bien marquer son opposition à ce texte, la CFE-CGC fera valoir aussi son droit d’opposition.

lundi 19 janvier 2009

Santé au travail: Santé au travail La CFE-CGC entendue

Santé au travail

La CFE-CGC entendue

La CFE-CGC se réjouit que la création "d’un relevé des expositions professionnelles" du travailleur ait été retenue par la Commission des Affaires économiques du Sénat dans le cadre du Grenelle de l’environnement.

La CFE-CGC demandait depuis longtemps la mise en place d’un « curriculum laboris » afin d’améliorer les conditions de travail du salarié et leur suivi. Elle a eu l’occasion de rappeler sa proposition dans le cadre de sa participation aux commissions de suivi du Grenelle de l’environnement.

S’intéresser à la réduction, puis l’interdiction de substances dangereuses pour la nature et l’environnement s’avère indispensable. Mais replacer les risques pour la santé des travailleurs au contact de ces substances au centre des réflexions était bien l’objectif visé. La défense de l’environnement est une nécessité ; celle de la santé des femmes et des hommes au travail est une priorité !

Un premier pas indispensable est donc franchi. Il faudra petit à petit généraliser la démarche à tous les travailleurs. La CFE-CGC se considère partie prenante de ces avancées et restera attentive à leur poursuite.

jeudi 15 janvier 2009

Manifestation du 29 janvier : Mobilisation générale

Dans le droit fil de la déclaration commune du 5 janvier 2009 sur des propositions et revendications émanant des organisations syndicales

CFE-CGC, CGT, CFDT, CFTC, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA

Un appel à manifester le 29 janvier est engagé.

Un préavis de grève a été déposé par la CFE-CGC au niveau national.

Nous vous demandons de vous raccrocher aux revendications suivantes :

  • 1. priorité au maintien des emplois dans le contexte de crise économique
  • 2. amélioration du pouvoir d'achat et réduction des inégalités
  • 3. orienter la relance économique vers l'emploi et le pouvoir d'achat
  • 4. préserver et améliorer les garanties collectives
  • 5. règlementer la sphère financière internationale


Cette manifestation doit être massive afin de démontrer aux acteurs économiques et politiques notre volonté d'être écoutés et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.

La CFE-CGC doit être présente, massivement dans chaque région, c'est un impératif.

Au-delà de cette journée, au niveau national, les organisations syndicales se rencontreront à nouveau.