mercredi 21 janvier 2009

Position de la CFE-CGC sur les projets d'accords négociés recemment.

Paris le 20 janvier 2009.

Le comité directeur de la CFE-CGC, réuni ce jour, a examiné l’ensemble des textes d’accord ayant été soumis à la négociation des partenaires sociaux ces derniers mois.

Considérant l’interaction des différents dossiers qui conditionnent l’avenir des salariés et des chômeurs, il a pris les décisions suivantes :

Oui, à l’accord de réforme de la formation professionnelle,considérant le gain qu’en retireront les salariés.
Le texte n’étant pas suffisant pour rattraper toutes les carences du système actuel, la CFE-CGC sera particulièrement vigilante à son application, notamment en termes de volume et de qualité.

Oui, à l’accord sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC),
compte tenu des dispositifs favorisant la sécurisation des parcours professionnels.

Oui à la convention de reclassement personnalisée (CRP).

Mais NON au projet d’accord sur l’assurance chômage.
  • Ni le « bâclage » dont ce texte a fait l’objet, dans la nuit du 23 au 24 décembre,

  • Ni ses conditions d’application,

  • Ni la baisse des cotisations qu’il induit alors que le chômage se fait de plus en plus virulent,

  • Ni l’opacité des réponses patronales en matière de financement ne répondent aux attentes d’efficacité, d’équité et de soutien aux chômeurs tel que l’avait exprimé la CFE-CGC.

Afin de bien marquer son opposition à ce texte, la CFE-CGC fera valoir aussi son droit d’opposition.

lundi 19 janvier 2009

Santé au travail: Santé au travail La CFE-CGC entendue

Santé au travail

La CFE-CGC entendue

La CFE-CGC se réjouit que la création "d’un relevé des expositions professionnelles" du travailleur ait été retenue par la Commission des Affaires économiques du Sénat dans le cadre du Grenelle de l’environnement.

La CFE-CGC demandait depuis longtemps la mise en place d’un « curriculum laboris » afin d’améliorer les conditions de travail du salarié et leur suivi. Elle a eu l’occasion de rappeler sa proposition dans le cadre de sa participation aux commissions de suivi du Grenelle de l’environnement.

S’intéresser à la réduction, puis l’interdiction de substances dangereuses pour la nature et l’environnement s’avère indispensable. Mais replacer les risques pour la santé des travailleurs au contact de ces substances au centre des réflexions était bien l’objectif visé. La défense de l’environnement est une nécessité ; celle de la santé des femmes et des hommes au travail est une priorité !

Un premier pas indispensable est donc franchi. Il faudra petit à petit généraliser la démarche à tous les travailleurs. La CFE-CGC se considère partie prenante de ces avancées et restera attentive à leur poursuite.